Le Muma (Musée de Mayotte) vous invite à ses « samedis »

  4 décembre 2015 à minuit (≈ 8 ans) |  ÇA SE PASSE AU MUSÉE

Dans le cadre des « samedis du musée », nous avons le plaisir d’accueillir, au Muma (Musée de Mayotte), le samedi 05 décembre 2015 à 10h, messieurs, Salim Mousa et Said Abdou El Madjid, professeurs de SVT (Science de la Vie et de la Terre). Ils aborderont les merveilles des plantes alimentaires et plantes médicinales à Mayotte, entre usage traditionnel et regard scientifique (voir ci-après la problématique).

Organisées dans la convivialité afin de « goûter au musée », les rencontres des samedis du musée consistent à accueillir une/des personne(s) détentrice(s) de connaissances ou savoirs pour les partager avec le public. Différentes médiations et ateliers sont aussi prévus pour les enfants et les adultes, dans ces « portes ouvertes », dont l’initiation au chant et chorégraphie des debaa des femmes.

Programme du samedi 05/12/2015 :

9h-12h : Visite libre des expositions musée et ateliers
9h : Visite-conférence des expositions (Groupe 1) 9h : Initiation au debaa des femmes (Groupe 2)
10h : Rencontre autour des plantes alimentaires et médicinales (exposition-débat)
11h15 : Visite-conférence des expositions (Groupe 1)11h15 : Initiation au debaa des femmes (Groupe 1)

Intervention

« Les habitants Mayotte ont toujours tiré profit des merveilles de la nature. Ils ont fait usage de la flore locale pour se nourrir et se soigner. Bien avant l’arrivée et la domestication de médecine moderne, les différentes pathologies étaient guéries grâces à la connaissance des effets des herbes sur l’organisme. La consommation de différentes parties d’une plante (feuille, écorce, fleur, fruit, etc.) en nourriture ou enphytothérapie, permettait de soigner la plupart des maladies.

Dans une démarche scientifique, MM. Salim Moussa et Said Abdou Elmadjid, ont inventorié les espèces végétales couramment utilisées dans la pharmacopée traditionnelle des îles des Comores. Une enquête ethnographique parallèle a mis en évidence les occasions et les circonstances d’emploi. Ces deux démarches conjointes ont permis de comprendre l’adéquation de la « phytothérapie à l’ancienne » pourtraiter de nombreuses maladies.

La rencontre du samedi 5 décembre 2015, sera l’occasion de partager de façon,interactive, les résultats de leur recherche avec un plus grand nombre. »