Signature  de la convention de gestion du site des Cratères
Signature de la convention de gestion du site des Cratères | © Source : Conseil départemental de Mayotte - DirCom

Signature de la convention de gestion du site des Cratères

 13 avril 2018 à 11h22 (≈ 6 ans) |  ENVIRONNEMENT

Le Conseil Départemental par le biais de sa 3ème Vice-Présidente en charge de l’Aménagement et du développement durable, Mme Raissa ANDHUM, le Conservatoire du Littoral et la Communauté des Communes de Petite Terre ont signé ce mercredi 11 avril 2018 une convention de partenariat pour la mise en œuvre du plan de gestion des Cratères de petite terre.

À Mayotte, le Conservatoire du littoral protège 2790 ha dont 445 ha acquis. A ce jour, ces acquisitions et affectations successives ont permis la constitution de grand sites patrimoniaux comme le site des Cratères de Petite Terre (265ha), de la vasière des Badamiers (104 ha), des pointes et plages de Saziley-Charifou (462 ha), des pointes et îlots du Nord (462 ha), les mangroves de la baie de Boueni (306 ha) et du lac karihani seul lac d’eau douce naturel de la Grande terre.

Première Collectivité de Mayotte à assurer la gestion des terrains du Conservatoire du Littoral, le Conseil Départemental de Mayotte par la signature d’une première convention de gestion en 2006 s’est engagé à être gestionnaire de 5 sites. En 2017, le Conseil Départemental et le Conservatoire du Littoral ont renouvelé cette convention cadre pour les sites des cratères de Petite Terre, des pointes et plages de Saziley-Charifou, Vasières des badamiers et lac de karihani

La gestion et le fonctionnement de ces sites sont assurée par le Conseil Départemental pour un budget qui varie entre 150 000 et 200 000 € par an. Le budget d’investissement est assuré par le Conservatoire du Littoral, le propriétaire.
L’équipe de gestion est composée de près de 60 agents répartis sur ces différents sites. Les principales missions de cette équipe sont la protection, la surveillance, l’entretien, l’accueil du public et la mise en œuvre des préconisations des plans de gestion (document d’orientations et d’objectifs d’actions réalisés par le Conservatoire).

Les grandes problématiques sur les sites sont :

  • la déforestation et par conséquent la destruction d’habitats pour y installer une agriculture non contrôlée,
  • l’installation d’habitations illégales
  • le braconnage des tortues marines
  • les déchets laissés par les visiteurs et occupants illégaux des terrains


Ce nouveau type de partenariat permettra :

  • de mobiliser plus de moyens humains et matériel affectés au site
  • de se répartir les actions afin d’atteindre les objectifs fixé par le Plan de Gestion

En somme, c’est une nouvelle organisation qui voit le jour pour une durée de 6 ans.

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